Réseaux hertzien

Orange veut après SFR, Bouygues, Free s'installer auprès du château d'eau avec une antenne de 45 m.

Nous essayons de lutter contre la concentration en un même lieu de toutes les nuisances pour les habitants.


Un peu de paix...

5G et santé : que sait-on ?

Les questions liées à l’exposition des personnes aux ondes électromagnétiques restent d’actualité, en particulier avec le déploiement de la 5G. Le développement des systèmes de communications sans fil se poursuit depuis maintenant plus de 25 ans – GSM, 3G, 4G, et maintenant la 5G. Que sait-on aujourd’hui concernant cette nouvelle technologie et la crainte de son impact sur la santé ?
L’évolution des réseaux de télécommunications doit répondre aujourd’hui à deux impératifs : une couverture la plus large possible du territoire et l’augmentation du nombre d’utilisateurs, et une augmentation des débits pour répondre aux nouveaux usages, avec contenus nécessitant des échanges de données de plus en plus importants. Initialement, on transportait essentiellement la voix, alors qu’aujourd’hui les contenus numériques sont devenus omniprésents, nécessitant de grandes bandes passantes. Ces dernières définissent la capacité d’un système à faire passer une quantité d’information, par exemple celle contenue dans une vidéo.
Les ondes électromagnétiques auxquelles nous sommes exposé·e·s vont évoluer avec la 5G
Les télécommunications sans fil sont basées sur une liaison hertzienne entre deux émetteurs-récepteurs. Cette liaison s’effectue via une onde électromagnétique qui se propage par exemple entre un smartphone et une station de base appelée « antenne relais ». Cette propagation s’effectue dans notre environnement sans support matériel, c’est-à-dire dans l’air, et reste invisible à nos yeux. À titre de comparaison, la lumière du Soleil peut également être vue comme une onde électromagnétique, mais elle se différencie par des fréquences plus hautes et une énergie très supérieure à celle utilisée par les systèmes de télécommunications.

Lorsqu’une onde électromagnétique rencontre de la matière, une partie est réfléchie et une autre partie pénètre dans la matière. Suivant ses propriétés, elle peut être absorbée et transformée en chaleur. C’est le cas dans un four à micro-ondes, ou lors de l’interaction d’une onde avec le vivant. Cependant, entre le four à micro-ondes et les systèmes de télécommunications, les puissances mises en jeu sont très différentes : autour de 900 watts pour le four domestique, et moins de 2 watts pour un smartphone.

Plusieurs bandes de fréquences sont utilisées pour ces systèmes de télécommunications. Les premiers systèmes GSM fonctionnaient sur des bandes autour de 900 MHz, puis les fréquences ont évolué entre 700 MHz et 2600 MHz. À ces fréquences, les liaisons se font au maximum sur quelques dizaines de kilomètres, selon la puissance des émetteurs, ce qui implique un réseau dense de stations de base pour couvrir un territoire.
Le déploiement du réseau 5G va dans un premier temps utiliser une nouvelle bande de fréquence autour de 3,5 GHz, assez proche de celle utilisée actuellement pour la 4G. Par la suite, deux nouvelles bandes de fréquences, autour de 26 GHz, puis au-delà de 60 GHz pour des liaisons courtes distances, seront exploitées.
D’un point de vue technologique, des efforts importants sont réalisés pour réduire l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de tel réseau de télécommunications. On peut citer le « contrôle de puissance » qui va chercher à réduire la puissance émise nécessaire à une bonne communication, et une « optimisation de la liaison émetteur-récepteur » en concentrant l’énergie dans une direction privilégiée, c’est-à-dire celle du récepteur.
Deux types d’expositions aux ondes électromagnétiques
Le premier type d’exposition est lié aux stations de base, où l’exposition est considérée « en champ lointain », c’est-à-dire que l’on se trouve loin de l’émetteur, une antenne relais par exemple. Dans ce cas, les niveaux de champ sont faibles, d’autant plus faibles que l’on s’éloigne de l’antenne émettrice (en première approximation, l’amplitude du champ électromagnétique est inversement proportionnelle à la distance entre l’émetteur et le lieu d’exposition).

L’autre possibilité d’exposition est liée à l’utilisation d’un dispositif à proximité de l’utilisateur, par exemple un smartphone. Pour assurer une liaison avec la station de base, la puissance émise va induire des niveaux d’exposition généralement supérieurs à ceux d’une exposition en champ lointain. C’est ce que l’on appelle une exposition locale, où les ondes interagissent avec les parties du corps les plus proches de la source.
Comment les ondes électromagnétiques interagissent-elles avec le corps humain ?
L’interaction entre une onde électromagnétique et le corps humain conduit à une absorption de l’énergie dans ce dernier et, à ces fréquences, à un effet thermique plus ou moins important suivant la puissance. Pour quantifier cette absorption, une grandeur physique de référence a été définie pour les fréquences inférieures à 10 GHz, le « débit d’absorption spécifique ». Ce « DAS » s’exprime en « watt par kilogramme », et correspond à l’énergie absorbée par unités de temps et de masse dans le corps humain.

Pour se prémunir des effets potentiels sur la santé liée à l’exposition aux ondes électromagnétiques, en particulier ceux liés à l’échauffement thermique, des restrictions de base et des valeurs limites d’exposition ont été définies. Par rapport à un niveau d’exposition qui entraînerait au bout de 6 minutes une élévation de température de 1 °C pour le corps entier (par rapport au corps à 37 °C), un facteur 50 est retenu pour garantir l’absence d’effet thermique. Pour les expositions locales, la vascularisation permet de dissiper la chaleur liée à l’absorption des micro-ondes. Certains organes sont plus sensibles que d’autres à la chaleur (les yeux par exemple, qui sont moins vascularisés que d’autres organes) et il y a aussi des valeurs limites.
Ces valeurs limites reposent sur des recommandations de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants qui s’appuient sur une analyse détaillée de la littérature scientifique. Les restrictions de base conduisent à des valeurs qu’il ne faut pas dépasser aussi bien pour une exposition en champ lointain (corps entier), que pour une exposition locale (appareil placé à proximité de la tête par exemple). Les restrictions traduisent les puissances absorbées dans le corps humain, grandeurs qui sont difficilement mesurables directement. Par conséquent, des « niveaux de références » ont été définis : s’ils ne sont pas dépassés, on sait que les restrictions de base sont respectées. Par exemple, pour des fréquences supérieures à 2 GHz, le DAS doit être inférieur à 0,08 watt par kilogramme pour une exposition corps entier et à 2 watts par kilogramme pour une exposition localisée. Ces valeurs garantissent qu’il n’y a pas d’augmentation significative de la température du corps ou des tissus.
Les nouvelles fréquences de la 5G impliquent-elles de nouveaux effets sur la santé ?
L’avènement de la 5G entraîne une exposition à de nouvelles fréquences. Concernant la bande autour de 3,5 GHz, on se situe à des fréquences proches et légèrement supérieures à celles utilisées pour la 3G et 4G : les mécanismes d’interaction, ainsi que les zones exposées, vont être similaires à ceux étudiés jusqu’à présent. À ces fréquences, en l’état actuel des connaissances, il y a un consensus sur une absence d’effet sanitaire avéré sur l’organisme lié à l’exposition aux ondes électromagnétiques. Des expertises collectives sont régulièrement conduites en France et dans le monde, pour tenir compte des évolutions technologiques et des derniers résultats publiés dans la littérature scientifique.

Ces dernières années, des questions subsistaient principalement vis-à-vis de l’exposition des enfants, des femmes enceintes, et des expositions chroniques où l’on va s’attacher à étudier l’effet d’une exposition et d’une réponse de l’organisme sur le long terme (plusieurs années, voire toute une vie). Les rapports d’expertises à venir, en particulier celui de l’ANSES, devraient apporter des éléments de réponses sur ces questions.
Concernant les nouvelles fréquences autour de 24 GHz et 60 GHz, la problématique évolue. En effet, la montée en fréquence induit une profondeur de pénétration moindre dans les tissus et organes, de l’ordre de 3 à 6 fois moindre que les fréquences de la 3G ou la 4G (où le DAS s’atténue typiquement d’un facteur 100 sur 2-3 cm). Ceci implique une nouvelle grandeur physique de référence, à savoir la « densité de puissance de l’onde électromagnétique », que l’on exprime en watt par m2. Cette dernière caractérise l’onde qui va interagir avec un individu et ne doit pas dépasser 10 watts par m2.
L’autre conséquence est une évolution des cibles d’interactions : la plus faible pénétration conduit à être plus attentif aux risques potentiels sur la peau, les terminaisons nerveuses et la circulation sanguine, et moins sur le cerveau par exemple.
Des données sont disponibles dans la littérature dans ces gammes de fréquences et elles font actuellement l’objet d’une analyse par un groupe de travail mis en place par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, l’ANSES. Ce travail sur les effets éventuels de l’exposition à la 5G devrait aboutir dans quelques mois.
Les acteurs de la protection aux expositions aux ondes électromagnétiques en France
Ces questions sanitaires restent d’actualité et pour enrichir les connaissances sur les possibles effets des ondes sur le corps humain, des études sont toujours en cours et elles sont soutenues en France dans le cadre du Programme national de recherche Environnement-Santé-Travail de l’ANSES. En parallèle, de son côté, l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) veille au respect des valeurs limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques et recense les mesures effectuées sur le terrain, ainsi que les différents émetteurs déployés sur le territoire. Sur la base des rapports scientifiques, l’Union européenne émet des recommandations, qui sont par la suite retranscrites en droit français à travers des décrets.


Voici quelques pistes de recherche :

 

http://rogerbeep.fr/introduction-a-la-physique-des-ondes-radio-pour-les-nuls/


Absorption

introduction-a-la-physique-des-ondes-radio-pour-les-nuls
Par SuperManu — Self, based on Image:Onde electromagnetique.png, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2107870

Par <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:Emmanuel.boutet" title="User:Emmanuel.boutet">SuperManu</a> — Self, based on <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/File:Onde_electromagnetique.png" title="File:Onde electromagnetique.png">Image:Onde electromagnetique.png</a>, <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/" title="Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0">CC BY-SA 3.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2107870">Lien</a>

Lorsque les ondes électromagnétiques passent à travers un matériel quelconque, elles en sortent généralement affaiblies ou amorties. La puissance quelles vont perdre va dépendre de leur fréquence et naturellement du matériel. Une fenêtre de verre clair est évidemment transparente pour la lumière, alors que le verre utilisé dans les lunettes de soleil élimine une partie de l’intensité de la lumière ainsi que la radiation ultraviolette.

Souvent, un coefficient d’absorption est employé pour décrire l’impact d’un matériel sur la radiation. Pour les micro-ondes, les deux matériaux absorbants principaux sont:

    Le Métal. Les électrons peuvent bouger librement dans les métaux, et peuvent aisément balancer et absorber ainsi l’énergie d’une onde qui passe.
    L’eau. Les micro-ondes font que les molécules d’eau se bousculent, capturant de ce fait une partie de l’énergie de l’onde. *

* Un mythe généralement répandu est que l’eau « résonne » à 2,4 GHz, ce qui explique pourquoi cette fréquence est employée dans les fours à micro-ondes. En fait, l’eau ne semble pas avoir une fréquence de résonance particulière. L’eau tourne et bouscule autour dune source radio proche, et se réchauffe lorsqu’elle se trouve en présence d’ondes radio de puissance élevée à n’importe quelle fréquence. 2,4 GHz est une fréquence ISM sans licence, ce qui en fait un bon choix politique pour une utilisation dans les fours à micro-ondes.

Pour les pratiques de radio, nous pouvons considérer le métal et l’eau comme des matériaux absorbants parfaits : nous ne pourrons pas passer à travers eux (bien que des couches minces d’eau permettent le passage dune certaine puissance). Ces matériaux sont à la micro-onde ce qu’est un mur de brique à la lumière. Si nous parlons d’eau, nous devons nous rappeler qu’elle se présente sous différentes formes: la pluie, le brouillard et la brume, des nuages bas et ainsi de suite. L’eau sous toutes ses formes se présentera dans le chemin des liens de radio. Elles ont une forte influence, et dans plusieurs circonstances, elles peuvent faire en sorte qu’un changement climatique rompe un lien radio.

http://www.robindestoits.org/Droit-de-reponse-de-Robin-des-Toits-au-commentaire-de-l-industrie-du-mobile-MMF-sur-le-rapport-BIOINITIATIVE_a438.html

- l’ICNIRP – Rappelons que la validité scientifique de cet organisme a été réduite en poussière, successivement par le Professeur KUNDI et le Professeur CHERRY.
Rappelons que les références scientifiques de l’ICNIRP sont celles qui étaient encore valides à la fin du XIXème siècle. L’ICNIRP peut donc être évoquée comme la pointe du progrès.

- l’OMS – Rappelons que le discrédit public de l’OMS est tel que la revue internationale THE LANCET a envisagé publiquement la nécessité de sa disparition.

Dans les références, il est omis de signaler, une distraction, que le Rapport BIOINITIATIVE a été validé puis publié par l’Agence Européenne de l’Environnement.

http://www.pap.fr/conseils/voisinage/doit-on-se-mefier-des-antennes-relais/a1969

Antennes-relais : quelle est la réglementation ?

En France, ces seuils sont issus d'une recommandation de l'Union européenne. Les seuils d'exposition maxima aux champs électromagnétiques sont exposés dans un décret n°2002-775 du 3 mai 2002.

Les niveaux de champs se mesurent en volts par mètre (V/m). En matière de téléphonie mobile, les valeurs limites sont respectivement de 41 V/m pour le GSM 900, de 58 V/m pour le GSM 1800 et de 61 V/m pour l'UMTS.

Les associations militant contre les antennes-relais dénoncent une réglementation obsolète et pour la plupart militent pour un abaissement des seuils à 0,6 V/m. Certains Etats ont d'ores et déjà adopté des réglementations plus strictes.

    en province wallone et au Luxembourg, le seuil est fixé à 6 V/m ;
    dans le comté de Salzbourg : 0,6 V/m ;
    en Suisse : 4 V/m ;
    en Italie et en Pologne : 6 V/m.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antenne-relais_de_t%C3%A9l%C3%A9phonie_mobile
On distingue principalement 4 catégories d’antenne3 :

    Les antennes femtocell : couverture résidentielle (une dizaine de mètres)

    Les antennes picocellulaires : couverture de proximité (quelques dizaines de mètres)

    Les antennes microcellulaires : couverture réseau de quelques centaines de mètres (gare, centre commercial) ; elles sont parfois appelées « metro cells » (cellules métropolitaines).

    Les stations macrocellulaires : les plus visibles ; on les trouve généralement placées sur des supports de 12 à 50 mètres de hauteur, tels que des pylônes, les bâtiments, les toits d’immeubles.

Dans les antennes-relais métro et macrocellulaires, on retrouve généralement 3 sous-ensembles : les antennes, l’armoire technique (BTS, Node B ou eNode B) et le coffret d’alimentation électrique. Une puissance électrique maximale de 10 à 60 W est appliquée à chaque antenne.

En milieu rural, ces antennes émettent pour couvrir des étendues de 10 à 30 kilomètres (la surface couverte étant plus grande chaque utilisateur dispose de moins de débit), alors qu’en milieu urbain plus densément habité, la zone de couverture est d'environ 500 m pour Paris et de 1000 à 2 000 m pour des villes moins denses comme par exemple Poitiers ; la puissance d'émission est répartie sur les bandes de fréquences dont dispose chaque opérateur.

Dans les pays en voie de développement, le réseau de téléphonie mobile est généralement plus complet que l'infrastructure électrique. Ainsi, en Afrique en 2015, 138 millions d’utilisateurs de téléphones portables n'ont pas accès à un réseau électrique4. Cette différence de développement dans les réseaux pose le problème de l'alimentation des antennes dans ces marchés en croissance. Pour accompagner la transition énergétique, des générateurs diesel aux énergies renouvelables, il est peu à peu mis en place des solutions hybrides, alliant l'énergie solaire et les groupes électrogènes, voire des tours autonomes grâce à l'énergie éolienne5.

Évolution dans une direction

Le champ électromagnétique généré par les antennes relais pour l'exposition des habitations sont pris en compte à des distances de l'antenne supérieures à plusieurs fois la longueur d'onde, il s'agit de champ lointain ou zone de diffraction de Fraunhofer selon la dénomination scientifique.

En champ lointain, les champs électriques (E) et magnétiques (H) sont liés et décroissent linéairement, la connaissance du seul champ électrique permet de calculer une densité surfacique de puissance.

Les champs électriques et magnétiques décroissent en 1/d et la densité de puissance P en 1/d2 en champ lointain.
P en watts, d en mètres, E en volts par mètre (V/m).

Exemple de mesure officielle à Antibes, site Cartoradio7 : 11,8 V/m à 30 mètres d'une antenne tri-bande, ce point de mesure (terrasse) étant en plein dans le lobe principal d'émission.

http://homo-mobilus.fr/questions-reseau/les-antennes-ont-elles-toutes-la-meme-puissance

 Les antennes macrocellulaires

Les macro-antennes assurent l'essentiel de la couverture réseau. Elles sont situées en hauteur, sur les toits des immeubles, les pylônes, les châteaux d'eau, les églises, etc. Elles couvrent des cellules de grande dimension. Les puissances théoriques d'émission des macro-antennes varient de 200 à 500 Watts suivant les modèles.

Mais les puissances réelles sont plutôt de l'ordre de 20-50 Watts car les tailles des cellules sont limitées. En effet, la puissance d'émission d'un mobile est trop faible (1 à 2 W) pour établir une communication avec une antenne-relais située à plus de 15 km.

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-tech/20121127.RUE4095/genial-la-4g-arrive-avec-4-problemes-qui-vont-vous-calmer.html

Pour chaque nouvelle antenne, il faut déposer une demande à l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui vérifie si les règlements sont respectés et si l’équilibre électromagnétique du réseau n’est pas menacé. Les mairies doivent elles aussi donner leur feu vert au regard des règles d’urbanisme : une longue procédure que le Conseil d’Etat a simplifiée il y a un an, interdisant aux maires d’invoquer le seul « principe de précaution » pour bloquer l’installation d’une antenne.

http://pollution-electromagnetique.over-blog.com/2016/03/antennes-relais-mesures-du-champ-d-ondes.html

Antennes relais - Mesures du champ d'ondes
27 Mars 2016

 


Nous avons effectué, le 27 mars 2016, des mesures de champ électro-magnétique autour d'une antenne relais à l'aide d'un détecteur de champ (type Gigahertz HF59B), muni d'une antenne uni-directionnelle. L'appareil permettant de mesurer les champs oscillants entre 27 MHz et 2,7 GHz.
Ainsi, des valeurs de plus de 1000 μW/m2 sont présentes dans un rayon de plus de 500 m autour de l'antenne, notamment au niveau des habitations visibles au nord ouest de l'antenne. cette valeur constitue le seuil à ne pas dépasser annoncé dans le rapport bio-initiative 2012 (voir notre article sur les normes : http://pollution-electromagnetique.over-blog.com/2016/03/normes-biologiques-electro-magnetiques.html.

Contactez nous, via ce blog, nous pourrons faire une expertise de votre habitation et proposer les meilleures solutions pour votre protection au quotidien.

http://www.electrosmog.info/IMG/pdf/Essentiel-Relais.pdf

Pour mesurer le niveau des hyperfréquences on peut utiliser un « large bande » qui va couvrir un spectre assez large
(par ex. 800-2500MHz) ou utiliser un analyseur de spectre qui donnera les niveaux par fréquences détectées.  Les large bande sont accessibles aux particuliers (de 100€ à 2000€ ), les analyseurs réservés aux professionnels. Mesures du Champ Electrique en Volts/mètre (V/m), ou la Densité de Puissance en Watts/mètre carré (W/m²) , plus significative.
    Conversions :
V/m = √ (W/m² x 377)   -   W/m² = (V/m)² / 377   -   1W/m² = 1000.000μW/m².  Le niveau d’exposition à un endroit donné par rapport à une antenne dépend de : la puissance rayonnée, l’azimut,     le tilt, la hauteur relative, la distance et les obstacles. La densité de puissance décroit avec le carré de la distance :   On peut utiliser les formules suivantes :  V/m = √ (30 x P.I.R.E.) / d  ou  W/m² = P.I.R.E / (4 x Π x d²)   qui sont valables s’il n’y a pas d’obstacles entre l’antenne
 et le point de mesure.

http://www.robindestoits.org/Free-Mobile-installe-3-antennes-relais-4G-a-moins-de-80-m-d-une-creche-Collectif-de-riverains-Cyprina-a-Villeurbanne-15_a2240.html

Par ailleurs, les ondes électromagnétiques sont inscrites depuis Mai 2011 dans le groupe 2B des substances « cancérigènes possibles pour l’homme » par le CIRC - Centre International de Recherche pour le Cancer (cf annexe).

Les scientifiques confirment aujourd’hui la dangerosité de l’utilisation des portables à très faible exposition (1/2 heure par jour). Les ondes émises par les antennes relais sont identiques à celles émises par les portables. Et nous y sommes exposés 24h/24h, 7j/7.

http://www.leparisien.fr/high-tech/internet-la-4g-partout-en-france-d-ici-2020-gouvernement-11-07-2017-7126302.php

Internet: la 4G partout en France d'ici 2020 (gouvernement)
Le gouvernement souhaite "impérativement" que le très haut débit mobile soit disponible partout en France d'ici à 2020, a déclaré mardi le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard.
"J'ai réuni (...) les opérateurs vendredi dernier, en leur disant que l'Etat voulait impérativement que la 4G soit disponible pour tous nos concitoyens d'ici fin 2020", a-t-il déclaré sur Radio Classique.
Lors de cette réunion, à laquelle ont également participé les secrétaires d'État Julien Denormandie (Cohésion des territoires), Benjamin Griveaux (Economie) et Mounir Mahjoubi (Numérique), le gouvernement a demandé aux opérateurs d'accélérer le déploiement des réseaux fixes et mobiles.

https://www.arcep.fr/index.php?id=9971&no_cache=1#c26873
Les obligations de déploiement des opérateurs 4G en métropole
Le calendrier ci-dessous résume les obligations de déploiement prévues par les licences des opérateurs 4G dans les bandes 700 MHz, 800 MHz et 2,6 GHz. Il s’agit des obligations imposées aux opérateurs mais ceux-ci peuvent déployer plus vite, ce qu’ils feront vraisemblablement.


https://www.notre-planete.info/ecologie/energie/lignes_haute_tension_sante.php

Lignes à haute tension et risques pour la santé : une hypothèse ?
Résultat : environ 350 000 Français vivent à proximité de lignes qui émettent des champs électriques et magnétiques d'extrêmement basses fréquences (CSHPF, 2004).

RTE est convaincu qu'en l'état actuel des connaissances, aucune relation de cause à effet n'a pu être démontrée entre l'exposition aux champs électromagnétiques (CEM) d'extrêmement basse fréquence (ELF) émis par les lignes HT et THT et la santé humaine et animale.
Pourtant, depuis quelques années, les lignes lignes HT et THT suscitent de vives inquiétudes. De plus, à cause de nombreux scandales sanitaires, la population doute systématiquement de la véracité de l'information qui lui est fournie, que ce soit par les experts ou les maîtres d'ouvrage. Ces craintes et cette perte de confiance tendent à bloquer la réalisation de nouvelles interconnexions.

Selon le Centre International de Recherche contre le Cancer de l'OMS (CIRC), ce n'est pas l'exposition aux lignes à haute tension qui, comme le café ou les cornichons, serait "possiblement cancérogène", mais le champ magnétique, quelle qu'en soit l'origine, et dans des circonstances aussi précises que rarement rencontrées. A ce titre, les lignes de transport de l'électricité ne représentent que 20 % des expositions les plus élevées aux champs magnétiques d'extrêmement basse fréquence. Les autres expositions proviennent notamment des transports et des applications domestiques de l'électricité (AFIS, 05/2010)

Selon un inventaire de l'ensemble des publications scientifiques internationales effectué par le Comité scientifique sur les risques émergents et nouvellement identifiés pour la santé (SCENHIR) de la commission européenne, s'il existe une association, dans certaines études épidémiologiques, entre les CEM émis par les lignes et une forme rare de leucémie chez l'enfant, aucun élément nouveau n'est intervenu et l'éventuelle relation de cause à effet reste indéterminée. De même, des corrélations existent avec la maladie d'Alzheimer sans pour autant qu'une relation de cause à effet soit démontrée.

Cependant, en 2002, le CIRC a classé les champs magnétiques ELF (50-60 Hz) émis par les lignes HT et THT comme cancérogène possible (catégorie 2B) soit un niveau identique à celui du plomb et de l'essence. Depuis 30 ans, la plupart des travaux a écarté l'hypothèse de risques pour la santé, même si les cas de leucémie lymhoïde aigue (LLA) chez l'enfant doivent faire l'objet de recherches supplémentaires.
Pour l'OPECST, "un consensus international existe : les champs électriques ou magnétiques n'ont vraisemblablement aucun impact sur la santé. Les normes existantes n'ont pas à être modifiées. Cependant trois cas font débat : l'électrohypersensibilité, certaines maladies neurodégénératives et les leucémies infantiles."


Limite des puissances d'émission


Échelle de classification des ondes


Propagation de la puissance de rayonnement d'onde électromagnétique


Passage ligne 400 kV